Atelier d'écriture de nouvelles 2017

Il est un lieu du Musée Flaubert et d’Histoire de la Médecine où les visiteurs s’attardent, un peu plus qu’ailleurs, commentent, à voix plus feutrée, s’émeuvent, en soudaine empathie, et imaginent ou se souviennent... C’est la salle des enfants abandonnés, petits miséreux voués, quand la chance leur évitait la mort, à la rudesse d’une nourrice, au placement dans une ferme à six ans et au travail en usine à douze. Et lorsque l’on sait qu’une seule année (nous avons choisi 1820) pouvait consigner 716 cas, il est clair que nous n’avions que l’embarras du choix pour adopter nos petits héros d’écriture.

Certes, afin de rester en harmonie avec notre musée, nous sommes partis de cette réalité sociale douloureuse pour nourrir notre inspiration de nouvelliste, mais en privilégiant l’optimisme ou la fantaisie sur le misérabilisme. C’est ainsi que s’est dessiné le sujet de notre atelier d’écriture :

À partir des indications inscrites sur l’une des pages du registre de l’année 1820, il s’agit d’écrire une nouvelle illustrant la formule : le pire n’est jamais sûr.

Michèle GUIGOT

Animatrice d'atelier

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